Dès le début du siècle dernier, Charles Bell posait le problème que tente de résoudre la posturologie : Comment un homme maintient-il une posture debout ou inclinée contre le vent qui souffle sur lui ?

Il est évident qu’il possède une aptitude à réajuster et à corriger tout écart par rapport à la verticale.

En fait, les différents travaux réalisés depuis plus d’une centaine d’années nous amènent à considérer le système postural comme un “tout structuré” à entrées multiples ayant plusieurs fonctions complémentaires:
- lutter contre la gravité et maintenir une station érigée;
- s’opposer aux forces extérieures;
- nous situer dans l’espace structuré qui nous entoure;
- nous équilibrer dans le mouvement, le guider et le renforcer.

Deux de ces entrées dominent : le pied et l’oeil ; ce sont à la fois des extérocepteurs (exocapteurs) et des propriocepteurs (endocapteurs). Si, sur le plan fonctionnel, l’oreille interne se dérègle peu, il n’en est pas de même pour le pied et l’oeil.

Un léger défaut de convergence oculaire, ou une asymétrie podale, peut provoquer un déséquilibre des chaînes musculaires posturales ; diverses pathologies articulaires apparaîtront, elles ne seront pas la cause mais la conséquence du déséquilibre. Ce trouble statique provoquera des sollicitations anormales sur tout le système locomoteur. Les contraintes articulo-capsulaires qu’il génère seront à la base de différents phénomènes pathologiques, algiques et inflammatoires souvent traités de manière purement symptomatique. La posturologie permet donc de corriger le facteur mécanique de différentes affections du système locomoteur et vertébral, de mieux comprendre les diverses pathologies et d’apporter une correction étiologique en lieu et place des habituels traitements symptomatiques.


Cette méthode passe donc en revue tous les capteurs du corps pouvant être déréglés, et quand ceux-ci sont incriminés, ils bénéficient d’une prise en charge complète.


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